Bonjour à tous et à toutes,

J'ai décidé de changer de blog pour deux raisons...

1) J'ai trouvé canalblog difficile d'utilisation et archaïque compte tenu de mes faibles connaissances en informatique. Sans rancune !!

2) J'avais choisi des mots de passe, nom d'utilisateur, et url sans originalité et impossible à modifier après inscription. Donc comme j'avais choisi le nouveau titre de mon blog et que je ne pouvais plus changer d'url, j'ai décidé d'abandonné le navire.

Je continue donc mon blog à l'adresse suivante: aliresilvousplait.blogspot.com

Le pavillon des cancéreux

Alexandre Soljenitsyne

Pocket

1968

722 pages

Cette lecture fait partie du défi Une année en Russie

organisé par Pimpi

Amok ou le fou de Malaisie

Stefan Zweig

Stock

Première de ce recueil de trois longues nouvelles,  Amok ou le fou de Malaisie m'a tout simplement éblouie encore une fois. J'ai été envoutée, passionnée, éprise comme le personnage, le médecin, l'"Amok" de cette histoire courte qui n'en est pas moins prenante. Je l'ai terminée comme une folle ce matin, en oubliant toutes mes autres tâches afin de savoir, de suivre le déroulement de l'intrigue, des sentiments des personnages, d'être captivée par l'ambiance torride de ce récit. C'est du Stefan Zweig, je suis encore conquise et je n'ai qu'une hâte, le 1er mars prochain de lire Lettre d'une inconnue. ( Dans le cadre du challenge Ich liebe Zweig ! Bien sûr. )

Note personnelle 10/10

Shutter island

Dennis Lehane

Rivages/Thriller

2003

287 pages

Après avoir lu Shutter Island, je suis mi-figue, mi-raisin !!!  Étant donné la publicité faite autour du film sorti cette semaine dans nos salles, je m'attendais à plus de rebondissements mais, c'est de ma faute, j'ai regardé la bande-annonce plusieurs fois... (en imaginant bien sûr Leo tout le long de ma lecture dans le rôle de Teddy Daniels). 

Le thème, vu et revu de l'asile de fous fonctionne toujours aussi bien et nous entraîne dans un univers parallèle angoissant. Lehane nous le sert sur un fond de Da Vinci Code avec tout plein de petites intrigues de nombres. Ouais ... Je m'attendais à plus, au niveau de l'intrigue c'est pas mal mais je n'ai pas accroché à l'ambiance, ou seulement sur les 30 dernières pages où le fil se dénoue. Par contre, j'ai justement trouvé le dénouement pas mal du tout et j'ai été surprise, oui, je l'admet.  D'autant que le fil était bien cousu pour nous mener jusque là et que Lehane nous guide vers cette ultime scène avec brio.  Je n'ai pas accroché tant que ça au personnage dépressif de Daniels ni aux autres non plus. Bref, j'ai plus hâte de voir le film, je me demande bien pourquoi !!!!!!!!!!!!!!!!

Note personnelle 7/10

Et je ne peux m'empêcher de vous faire plaisir ... avec Leo...

Les belles choses que porte le ciel          

Dinaw Mengestu

Albin Michel

2007

304 pages

Né en Éthiopie, en 1978, Mengestu a grandi en banlieu de Chicago, en Illinois. Il nous livre ici un premier roman traduit en au moins douzes langues.

J'ai été mitigée à la lecture de ce roman. J'ai aimé les personnages, Sépha, qui a quitté son pays natal, l'Éthiopie, et qui apprend à vivre ailleurs malgré une forte amertume et un sentiment d'impuissance devant le grand monde...l'Amérique...   Le portrait est assez classique, qu'est-ce que l'Amérique peut vous apporter ? Il me semble avoir déjà entendu cette rengaine ! Cependant, Mengestu, nous livre une histoire très touchante, "sensible" comme le scande la quatrième de couverture et pas mal sympa d'une petite vie de quartier.  Un beau roman qui ne demande rien à personne, ne fait pas de grandes morales, ni ne nous lasse à travers des clichés poches.  De plus, les trois comparses (Kenneth et Joseph ayant mieux réussis que Sépha) sont attachants ainsi que la belle voisine Judith, pleine de tendresse et sa petite Naomi, étincelle de vie des jours mornes de Sépha dans sa petite épicerie. Bref, une belle petite lecture sans prétention !

Note personnelle 6/10

Cette lecture fait partie du Challenge Ich liebe Zweig. Ma lecture pour février sera Amok. J'ai hâte de le lire...VIVE STEFAN ZWEIG !!!

Le voyage dans le passé

Stefan Zweig

Grasset

2008

173 pages

«Né en Autriche en 1881, mort au Brésil en 1942, auteur de romans, de pièces de théâtre et de poèmes, Stefan Zweig excelle dans la nouvelle, l'essai et la biographie» (deuxième de couverture). Voir un site sur Stefan Zweig ici.

J'ai été conquise par cette petite nouvelle d'à peine 103 pages (suivie par l'originale allemande).  Un petit bijou de Zweig qui nous transporte en Allemagne et au Mexique dans une histoire entre un homme et une femme, tout deux extrêmement attachants dans l'expression de leur personnalité et leur immense retenue. Des gens affables qui au hasard de la vie, deviennent amoureux, se lient, éperdus. Mais leur amour va-t-il pouvoir perdurer après une longue séparation ? La guerre, la vie, les sentiments... Le rythme m'a bercée, le ton est doux et agréable comme un voyage en train à travers la campagne....  Le style est particulièrement poétique et bien tourné. Un bijou !!! À lire et à relire...

Note personnelle 10/10

Surdouée

Nikita Lalwani

Flammarion

2009

332 pages

...Durant ma lecture de ce premier roman de Nikita Lalwani, je fouille hier soir sur Google pour finalement tomber sur un interview sur le site du UCL (University College London) et je dois avouer que cette jeune femme me semble passablement douée pour l'expression de ses idées. Elle est journaliste de métier et écrit régulièrement pour The Gardian. Parcourir son site personnel.

Les enfants doués ("Gifted") est un sujet récurent de ses articles ainsi que les questions sur l'immigration... Elle clame son premier roman être autobiographique à 41 % !

J'ai été perplexe durant cette lecture. J'ai bien failli l'abandonner plusieurs fois... Le fait est que, l'histoire  m'a un peu lassée.  J'aurais aimé en savoir plus sur les surdoués et j'ai eu l'impression d'être tout simplement devant l'histoire d'une jeune fille très bonne en classe qui vit de la pression de ses parents pour performer et suivre les traditions mais pas necéssairement d'une surdouée. Un genre "Virgin suicides" au curry !!!   Il y a plusieurs chapitres que je trouvais sans rapport avec le déroulement de l'intrigue, comme celui du cumin, et j'ai trouvé l'ensemble un peu décevant. Pourtant, le thème des enfants surdoués est assez d'actualité mais il aurait peut- être fallu essayer de moins en faire...on dirait qu'elle voulait nous parler de tant de choses (les indiens immigrés, la famille, l'adolescence...) au détriment d'une bonne intrigue.  En même temps, j'ai adoré la finale et tout au long du texte, le choix des mots, des images. Lalwani possède une très belle plume et cela confère un esprit jeune et vivifiant au récit.  Dans l'ensemble, il y a plusieurs bons points dont le crescendo en trois âges (5 ans, 10 ans et 15 ans) de Rumi mais ce n'est malheureusement pas un coup de coeur, et ce malgré l'opinion générale et le prix "Desmond Elliot Prize for Fiction" qu'il a rafflé.

Note personnelle 5/10

Une gourmandise

Muriel Barbery

Gallimard

2000

165 pages

C'est l'histoire d'un critique gastronomique. Il peut amener des chefs au sommet de leur gloire et en détruire d'autres par sa simple critique aux mets proposés. Aujourd'hui, cet homme va mourir et sur son lit de mort, recherche une saveur, la dernière qu'il veut goûter. Il nous fait donc passer au travers plusieurs souvenirs gustatifs pour se rappeller laquelle vaut un dernier arrêt, un dernier encas. Grandiose !

Premier roman de Muriel Barbery, publié en 2000. Barbery réside actuellement au Japon et souhaite rester dans l'ombre des médias malgré sa forte popularité avec, bien sûr, la sortie de l'Élégance du hérisson en 2006. Son blogue, avec entre autres les photos magnifiques de Stéphane Barbery est à découvrir.

J'ai aimé lire cet ouvrage pour le plaisir des sensations que m'ont données les descriptions d'aliments variés. Des sensations carrément vraies !! Intense ! Donc un thème original et un vocabulaire juste, soutenu, cohérent, coloré pour exprimer ses idées. J'ai moins aimé les chapitres entre ceux des "dégustations" qui nous mettent dans la peau des gens, intimes de cet homme puissant. Ils nous racontent des moments choisis et, ma foi, plutôt déprimants. Cela m'a étrangement fait penser à Depardieu, acteur grandiose mais dont les enfants n'ont pas toujours dit que du bien... Donc, on passe du plaisir du goût et de l'odorat au déplaisir de relations noueuses et insatisfaisantes. Le rythme est rapide et on a hâte de découvrir quel aliment méritera la faveur du mourant. À découvrir si vous aimez manger !

Note personnelle 7/10